Samuel Goupil

Aga, l'art de l'héritage réinventé

Samuel Goupil
Aga, l'art de l'héritage réinventé

Aga Podgorski est une artiste plasticienne qui vit et travaille à Paris. Après des études à l'Ecole des Beaux Arts de Varsovie et à l'Ecole du Louvre de Paris, elle délaisse les crayons et les pinceaux pour la tablette graphique.

Elle réalise des collages numériques et compose un travail féminin, contemporain et très personnel où sa vision et sa technique se mêlent à l'histoire de l'art, et à l'héritage des grands artistes iconiques.

Se nourrir des grandes œuvres d'art de l'Histoire.

Aga trouve l'inspiration dans les œuvres qui ont marqué l'histoire de l'art. Elles s'immerge dans leurs compositions et dans les couleurs, les formes et les sujets qui la fascinent et l'inspirent. Attentive aux artistes et à leurs univers créatifs qui leurs sont propres (selon l'époque, le courant, la fracture...), Aga observe et réinvente, de nos jours, ces œuvres mythiques de tous les temps.

Pour arriver à ce rendu, l'artiste utilise un média qu'on pense assez peu prédestiné à cet usage : la presse.
Elle plonge dans sa gigantesque bibliothèque de magazines, et page après page, sélectionne l’œil, la bouche, la verdure, l'objet qu'elle va insérer dans sa composition après l'avoir minutieusement découpé et scanné. Dans un second temps, elle travaille sur ordinateur pour juxtaposer, colorer et donner de la vie à ses compositions. 

Elle réinvente ainsi les œuvres d'Edward Hopper, de Fragonard, Otto Dix, Gustav Klimt, De Vinci ou de Magritte... en y ajoutant son regard personnel, comme un filtre de modernité, féminin et illustratif, qu'on appliquerait.

L'influence de la mode

Issue de l'univers professionnel de la publicité, et créatrice d'illustrations pour les plus grands magazines féminins, Aga garde dans ses créations sa signature, à mi-chemin entre la composition plastique et le collage. Le rendu est hybride, à la fois familier et énigmatique. 

Son sujet favori : la femme

Cette perception très "couture" est renforcée par le choix d'Aga de représenter surtout, la femme. Les sujets qu'elle sélectionne, les œuvres qu'elle réinvente sont majoritairement faites de protagonistes féminins. La mère, l'amante, l'indépendante, la religieuse, la déesse, l'allégorie... son sujet préféré demeure femme.

Le talent d'anoblir des matériaux

La presse magazine, le scan, et l'ordinateur. Quand Aga nous a présenté son atelier, il ressemblait davantage à un bureau de directrice artistique qu'à un atelier de plasticienne. Mais les matériaux peu nobles utilisés sont grâce à son œil exceptionnel et sa projection vers l'oeuvre qu'elle veut construire, "anoblis". Le papier devient étincelant, les couleurs deviennent lumière, les scan des touches de peinture.

L'arme de la légèreté 

Aga transforme les sujets et les paysages des célèbres artistes pour les présenter sous un jour nouveau plus drôle, plus léger. La dérision et l'humour métamorphosent des scènes de vie et les histoires les plus connues de l'histoire de l'art pour les rendre encore plus attachantes, plus proches de nous. A la façon d'un grand clin d’œil, l'artiste démontre ici son second talent, celui de nous rapprocher de l'art.

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